Les familles Pomerleau et Pagé

La famille du coin : Charles Pomerleau et Martin Pagé de Montmagny

Franchisés, Montmagny

Cette section a été publiée en 2021 dans le cadre du 70e anniversaire de St-Hubert.
 

Derrière chaque franchise St-Hubert se trouve une famille et son histoire. À Montmagny, c’est celle de Charles Pomerleau et Martin Pagé. Amis dans la vie et au travail, les deux entrepreneurs ont fondé leur famille du coin en prouvant que l’amitié et les affaires peuvent faire bon ménage.

Charles a suivi les traces de ses parents en reprenant en 2008 la rôtisserie qu’ils avaient fondée en 1984. Comme ses parents, Charles a fait du bonheur de son équipe sa priorité.

« J’ai quatre employés, dont deux gestionnaires, qui sont avec la rôtisserie de Rivière-du-Loup depuis 1984. Marjolaine, qui travaille en cuisine, a d’ailleurs été ma gardienne quand j’étais enfant », explique Charles.

En plus de reprendre le restaurant familial, Charles a ouvert une deuxième franchise, cette fois-ci à Montmagny.
 

De gauche à droite sur la photo : Charles Pomerleau et Camille D’Amours

De jasette de cuisine à projet commun

Pour sa deuxième franchise, Charles souhaitait s’entourer de quelqu’un de confiance. Cette personne était Martin Pagé.

« Parce que je le connaissais bien Martin, je savais qu’il était quelqu’un de super allumé, consciencieux et qui souhaitait donner un sens à sa job. Je ne me suis pas trompé », confie Charles. En 2011, pendant que leurs enfants jouaient ensemble quelques pas plus loin, Charles tendait une première perche à Martin.
 

« On était dans ma cuisine en train de jaser de tout et de rien quand Charles m’a dit qu’il avait un projet pour moi, mais sans m’en dire plus », raconte Martin qui, quelques jours plus tard, acceptait de devenir co-franchisé du futur St-Hubert Express de Montmagny.

Si Martin n’avait jusque-là jamais géré de restaurant de sa vie, son histoire d’amour avec St-Hubert n’était pas pour autant nouvelle. Il a travaillé pendant trois ans, soit de quatorze à seize ans, pour la rôtisserie de Saint-Jérôme. Ensemble, Charles et Martin ont ouvert l’Express de Montmagny le 4 décembre 2012, ce qui a permis de créer une quarantaine d’emplois dans la région. 

 

« Je pense que ce qui fait la force de notre duo, ce sont nos différences. Je me considère comme le gars le plus posé alors que Martin est le gars de terrain », précise Charles pour expliquer la dynamique de leur duo. Leur amitié a-t-elle survécu au quotidien? Martin et Charles affirment que oui.

Une amitié qui profite à la communauté

Même du côté de leurs implications, Martin et Charles se complètent à merveille. Martin est sur le conseil d’administration de la Fondation St-Hubert en plus d’être sur celui d’une maison de secours de la région qui vient en aide aux gens dans le besoin. Il est également pompier à temps partiel. Charles, de son côté, s’implique au sein du Collège Notre-Dame, du Club de ski alpin Mont-Comi ainsi que de Tourisme Rivière-du-Loup et multiplie les gestes pour l’environnement. Il a entre autres planté des arbres pour compenser la quantité d’émissions émises par ses voitures de livraison.
 

Depuis quelques années déjà, la rôtisserie de Montmagny fait partie de celles du réseau qui chapeautent le service de raccompagnement des finissants du secondaire de leur coin.

« L’idée nous est venue il y a trois ou quatre ans alors que plusieurs de nos employés graduaient la même année. À la blague, ma gérante et moi avions dit à nos employés qu’il nous ferait plaisir de les raccompagner. Finalement, on a proposé nos services de raccompagnement à l’école au complet », explique Martin, qui ne savait alors pas que la rôtisserie de Val-D’Or offrait elle aussi un service similaire.

Comment décririez-vous la grande famille St-Hubert? 

« St-Hubert, c’est l’histoire d’une famille qui n'a pas peur d’investir pour le bien collectif. Moi qui ai toujours eu l’environnement et le bien des autres à coeur, je n’aurais pas pu demander mieux », explique Charles.

Pour le duo d’entrepreneurs et d’amis, y aller avec la famille, c’est d’abord et avant tout faire des choses qu’on aime pour du monde qu’on aime.