La famille Beauregard

La famille du coin : Caroline Beauregard de Drummondville-Sud et Saint-Liboire

Franchisée, Drummondville-Sud et Saint-Liboire

Cette section a été publiée en 2021 dans le cadre du 70e anniversaire de St-Hubert.
 

Derrière chaque franchise St-Hubert se trouve une famille et son histoire. À Drummondville-Sud et Saint-Liboire, c’est celle de Caroline Beauregard. Elle-même mère de trois enfants, la franchisée a fondé sa famille du coin en faisant de la conciliation travail et vie personnelle sa priorité.

« Étant moi-même une maman qui travaille en restauration, je sais ce que cela demande d’avoir un emploi aussi prenant tout en ayant des enfants à la maison. Offrir des horaires adaptés aux besoins de mes employés, ça fait partie des choses que je fais pour répondre aux besoins de mon monde. »

Caroline Beauregard était loin de se douter qu’elle deviendrait un jour franchisée. En 1999, alors qu’elle revient tout juste d’un congé de maternité, elle accepte un contrat de six mois comme adjointe administrative pour St-Hubert. Plus de vingt ans plus tard, elle est propriétaire de deux St-Hubert Express et travaille aux côtés de son conjoint, André, de ses trois enfants et de plusieurs amis de la famille.

« Je ne serais pas là où je suis si mon conjoint ne m’avait pas autant épaulée. Je suis consciente que tout le monde n’a pas un André dans sa vie alors j’essaie de comprendre et de m’adapter aux réalités des autres. »


Comme elle ne venait pas du milieu de la restauration, Caroline a dû redoubler d’efforts pour apprendre les rouages de son nouveau métier. Force est de constater qu’elle avait tout pour réussir. À sa première année comme directrice générale et avant même d’être franchisée, elle remporte son premier Coq au programme d’excellence organisé par le Groupe St-Hubert.
 

De vraie famille à famille adoptive 

L’équipe de Caroline est majoritairement composée de personnes qui ont été recommandées par son entourage. Des amis de ses enfants aux enfants de ses amis, et ceux qui se sont naturellement intégrés à la famille, plusieurs membres de l’équipe sont en poste depuis plus de cinq ans. Et si certains partent parfois, c’est souvent pour mieux revenir.

Caroline et son garçon, livreur chez St-Hubert

« Au début de la pandémie, j’avais besoin de livreurs. J’ai donc appelé d’anciens employés qui ont tous accepté de venir nous donner un coup de main. C’est dans ces moments-là que je me dis qu’on doit faire les choses de la bonne façon avec nos employés. »

Savoir vivre ensemble comme point de départ

Pour Caroline, savoir trouver l’équilibre entre le travail et la famille passe également par comprendre les besoins de tout un chacun. C’est pourquoi elle s’implique avec la Tablée populaire de Drummondville qui nourrit les gens les plus défavorisés de la région, la résidence de soins palliatifs la Maison René-Verrier, le Centre de bénévolat d’Acton Vale et plusieurs autres organismes.

« L’inclusion sociale a toujours été importante pour moi et je suis toujours très heureuse quand les personnes “différentes“ nous choisissent parce qu’elles se sentent bien chez nous. Ça me rend fière de mon équipe qui sait se montrer ouverte aux autres. »

La famille de Caroline sera toujours assez grande pour accueillir des personnes aux besoins distincts. Elle compte d’ailleurs Fabien, aide-rôtisseur depuis 4 ans et autiste, ainsi que Laurence, qui a une déficience intellectuelle et qui travaille en salle à manger et aide à certaines préparations en cuisine.

Comment décririez-vous la grande famille St-Hubert?

« Je suis convaincue que si demain matin j’avais besoin d’aide, je pourrais appeler n’importe qui à travers le réseau et en recevoir. C’est ça, St-Hubert, c’est avoir ton entreprise, mais sentir que t’es jamais toute seule et que t’es toujours super bien entourée. » 


De son côté, Caroline se montre très présente pour ses employés et n’hésite pas à partager avec eux des valeurs et des activités qui lui sont chères, comme le vélo ou les promenades en montagne. Elle souhaite continuer d’inspirer son équipe à se dépasser, au travail comme dans la vie. Pour y arriver, elle mettra toujours les bouchées doubles, épaulée de son conjoint André qui amène avec lui beaucoup de joie de vivre dans ses deux rôtisseries.