La famille Valencia

La famille du coin : Erasmo Valencia de Saint-Laurent

Franchisé, Saint-Laurent

Cette section a été publiée en 2021 dans le cadre du 70e anniversaire de St-Hubert.
 

Derrière chaque franchise St-Hubert se trouve une famille et son histoire. À Montréal, dans l’arrondissement de Saint-Laurent, c’est celle d’Erasmo Valencia. Le franchisé a été le tout premier à implanter le compostage au sein de sa rôtisserie.

Erasmo a passé son adolescence au Salvador. Vers l’âge de 18 ans, peu de temps après son retour au Québec, Erasmo rejoint la famille St-Hubert. À l’époque, c’est vêtu d’une chemise et d’une cravate qu'il se présente à la rôtisserie de Brossard pour un poste de plongeur. « J'avais l'entrevue à 10 h et à 17 h, j'étais en t-shirt en train de laver de la vaisselle », dit-il en riant.

Erasmo a travaillé aux franchises de Brossard, de Lachine et de Verdun avant de devenir directeur du restaurant de Sainte-Dorothée en 2007. En 2010, il ouvre l’Express de Marcel-Laurin avec d’autres partenaires. Cinq ans plus tard, il en devient l’unique franchisé.

Travailler en équipe, au restaurant comme à la maison

Papa de deux garçons, l’un de 5 ans et l’autre de 8 ans, il partage son quotidien avec sa femme Chantal Landry, qui s’occupe de l’administration du restaurant depuis maintenant cinq ans. Elle s’est jointe à l’équipe du restaurant après une carrière comme éducatrice. C’est pour avoir une plus grande flexibilité d’horaire qu’elle a rejoint Erasmo au restaurant. « Ce n'est pas tout le monde qui est capable de travailler avec son conjoint, mais nous, ça nous a vraiment rapprochés. »

Leur secret? Avoir chacun leur rôle. « Les gens voient Chantal comme la maman, la personne facile d'approche, et je dois l’avouer, c’est elle qui me remet à ma place et me calme, tandis qu’ils me voient comme celui qui tranche et qui trouve les solutions. Le noyau est beaucoup plus fort et stable depuis que Chantal est là »

Erasmo est très près de ses employés, dont plusieurs travaillent avec lui depuis de nombreuses années. Parmi ces employés, on trouve un père et sa fille qui travaillent ensemble, comme livreur et comme chef d'équipe en cuisine. Un livreur l’a même suivi de Sainte-Dorothée à Marcel-Laurin.
 

Sur la photo : Patrick et Rebecca St-Laurent, qui forment le duo père et fille mentionné dans l’article

Les petits gestes qui apportent de grands changements

Le restaurant Marcel-Laurin est l’un des plus gros St-Hubert Express du réseau. C’est aussi la première franchise dans laquelle il y a eu du compost, un projet novateur qui tenait à cœur a cet entrepreneur et qui a ensuite été déployé dans l’ensemble du réseau faisant de St-Hubert la première chaîne à composter ses déchets. Erasmo fait très attention à ce qui se recycle et ce qui se composte et forme ses employés en ce sens. Plus de 80 % des déchets du restaurant sont recyclés et compostés.
 

Erasmo ne laisse aucun détail au hasard et priorise les options locales. « J'ai la chance d'avoir mes grossistes dans le quartier ce qui me permet d’aller chercher certains de mes légumes directement chez les producteurs. » Il choisit sa laitue et ses tomates minutieusement, pour s’assurer que ses clients aient des produits frais et savoureux.

Erasmo souligne l’importance de donner aux familles de sa communauté. « Ce n'est pas tout le monde qui a la chance d'aller au restaurant. » Il fait régulièrement des dons de nourriture au Centre ABC, à la Maison des familles de Saint-Laurent ainsi qu’à deux églises du quartier.

Fier d’avoir réussi à accomplir l’un de ses rêves, soit celui d’avoir son propre restaurant, Erasmo tient à souligner l’implication de son équipe, du siège social, de sa clientèle et de ses fournisseurs. « Je voulais avoir mon restaurant à moi. Le succès qu’il a aujourd’hui, c’est un travail d’équipe. »

Comment décririez-vous la grande famille St-Hubert?

Erasmo trouve St-Hubert accueillant et inclusif et n’échangerait ses collègues franchisés pour rien au monde. « Quand j'étais plus jeune et que j'étais directeur, je voyais le groupe des franchisés dans des congrès. Aujourd'hui, je les côtoie. On se texte, on se parle et ce sont des amis. C’est vraiment ça qui vient me chercher, quand on me demande c'est quoi la fierté d'être franchisé, c'est d'avoir bûché et de faire partie de la famille. »

Si Erasmo a commencé sa carrière en troquant sa chemise pour son t-shirt, aujourd’hui, c’est avec beaucoup de fierté qu’il porte sa veste de franchisé. Il raconte d’ailleurs que l’un des moments les plus marquants de sa carrière est lorsqu’on lui a remis celle-ci lors d’un événement organisé pour l’occasion par le siège social. Pour lui, c’est cela faire partie de la grande famille St-Hubert.